remettre en questions nos évidences, réfléchir sur nos opinions/ préjugés (ce que l’on pense communément, le plus souvent et le plus facilement, est-il justifié ?)
que faire face à l’énoncé du sujet ?
l’interroger : pourquoi nous demande-t-on cela ? que veut-on nous faire remettre en question ? quel est le préjugé ou l’évidence à interroger?
le reformuler : pour cela, cherchez les différentes définitions possibles des termes centraux (l’un d’eux sera nécessairement une notion au programme, cherchez dans votre cours); mais aussi des « peut-on », « faut-il », « doit-on »… (le sujet peut avoir plusieurs sens, et cela peut être d’une grande aide pour construire votre plan)
le problématiser (cf. fiche introduction ci-dessous)
c’est à travers la reformulation et les définitions que vous pourrez opposer deux grandes réponses et poser un pb à partir de là
Les types de plans
Structure ternaire : introduction, développement en 3 parties, conclusion
Le plan dialectique : trois parties, thèse, antithèse, synthèse
souvent, partie I = opinion commune; partie II : réfutation de l’opinion (deux thèses opposées = aboutit à une contradiction, un « problème ») ; partie III : on tranche, on résout le problème
attention la partie III n’est pas un simple mélange de I et II, sinon c’est une conclusion !
différents moyens de faire une troisième partie (elles se ressemblent toutes, et vous aurez peut-être du mal à saisir les différences) :
montrer que I et II mènent toutes deux à une impasse, à des difficultés (défauts) ; on peut alors modérer ou relativiser chacune des deux thèses en présence, en gardant quelque chose de II et de I… mais il est alors difficile de ne pas faire un « mélange » ou d’échapper au relativisme extrême de type « d’un côté oui.. d’un côté non.. »
montrer que la partie II est trop extrême à son tour .. et proposer une nouvelle solution qui échappe aux difficultés soulevées par les deux autres… cela ressemble beaucoup à ce qui précède !
le « dépassement » :
se faire philosophe jusqu’au bout, en remettant en question la philosophie elle-même ! les philosophes, eux aussi, ont des préjugés, qui sont ni plus ni moins ceux de l’Occident (Nietzsche disait que la philosophie a été orientée dès le début par Platon…) ; vous apprendrez à repérer ces préjugés progressivement
pour les sujets en « peut-on », « faut-il », « doit-on », « pourquoi », le dépassement consistera à prendre l’un des sens de ces expressions (on dit que la vraie question est celle de savoir…)
Exemple : peut-on douter de tout ? (cf. site philocours.com)