Toutes les opinions se valent elles? Julie (TS)

Plan=je partirai sur la base d'un plan en trois parties:

-tout d'abord,résoudre la question du point de vue philosophique:en effet,on sait que la définition philsophique,une opinion est l'aboutissement d'une réflexion personnelle basée sur des réalités relatives.en partant de là,on peut effectivement dire que toutes les opinions se valent,étant donné qu'elles ne reposent sur aucune vérité universelle.

-ensuite,en deuxième partie,j'aborderais la question du point de vue d'une société;dans la société actuelle,il serait hypocrite de dire que toutes les opinions ont meme valeur:nous qui prétendons vivre démocratie sommes obligés de faire des choix:sitoutes les opinions se valent,il n'y a plus de choix possible,pas d'avancée possible:on ne peut prendre une direction sans dans le meme coup supprimer les autres.ainsi,nous négligeons une partie des possibilités qui a priori étaient aussi valables que celle finalement adoptée.Malgré tous nos efforts, il est donc nécessaire de faire primer une opinion sur une autre...

-dans une troisième partie,j'aborderais la question à l'échelle humaine: du point de vue humain,il n'y a pas d'égalité:onpréfère généralement les opinions qui vont dans le sens de nos propres convictions...(à développer).

Pour ton premier point : attention à ta définition de l'opinion, elle est un peu confuse (qu'est-ce que des "réalités relatives"?). Disons que l'opinion est au premier abord un avis personnel sur une question, sur quelque chose, et qu'elle est relative à chacun. On ne peut les juger du dehors, en imposant son point de vue, etc. Sur l'emploi de la "vérité universelle" : en fait, les opinions se valent toutes s'il n'y a pas de vérité universelle : c'est justement tout le problème posé par ton sujet.

Pour ta seconde partie : c'est pas mal, tu montres qu'il est impossible, et la pratique le montre bien, que toutes les opinions se valent... Mais il faudrait ici des exemples montrant ce qu'est une opinion intolérable, qu'on ne peut accepter

Pour ta troisième partie : là, ça n'avance plus. Il faudrait plutôt ici profiter de ce que tu as dit dans ta seconde partie pour revenir sur ce qui a été dit dans la première partie; ie, sur le problème de la vérité. Ce que tu développes en II implique qu'il y a des opinions vraies et des opinions fausses, qu'il y a une vérité, etc.

Le plus gros défaut de ce plan est que tu n'as pas l'air d'envisager les différents sens du terme d'opinion; ce qui me choque, même, c'est ta manière de définir l'opinion, une fois pour toutes, comme un "avis personnel", et "réfléchi" : est-ce vraiment ça ? Quel est exactement le statut de l'opinion, et surtout, la définition philosophique de l'opinion ? C'est là-dessus que tu devras revenir dans ta dernière partie : tu montreras que l'opinion n'est pas toujours éclairée et s'oppose à la pensée claire (cf. Platon, Socrate). Donc, si à la limite elles se valent toutes, c'est par leur manque de clarté : même quand elles sont vraies, ceux qui les ont ne savent pas toujours vraiment pourquoi...

Bon courage et à bientôt