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Questions/ réponses :
75
Date :
21/09/2000

 

Sujet

Philosopher, est-ce un acte spontané? Laetitia (Terminale L)

 

Travail de l'élève

Plan=

1°) La démarche philosophique

a) l'étonnement: nous pensions quelque chose et un phénomène nouveau survient qui contredit cette idée première

b) la place faite au désir: la philo ne peut pas séparer la connaissance du désir de savoir -> Intuition de Platon confirmé par la psychanalyse

c) l'exigence du rationnel: désir de logique (logos= discours rationnel permettant la communication) quelques principes de cette rationalité:

-la non_contradiction

-soit une proposition est juste soit fausse...

Transition:la philosophie comporte différents domaines tels que les dimensions métaphysiques, épistomologiques, démonstratifs... Mais la philosophie a également un aspect moral...

2°) Qu'est ce que la philosophie?

a) pour philosopher, il faut une technique

b) la technique est elle travaillée?

c) ne vaut-il pas mieux parler de spontanéité que lorsqu'il y a aspect instinctif?

Transition: Or, Emmanuel Kant dit:" Jusqu'ici, il n'y a pas de philosophie que l'on puisse apprendre; car où est-elle? Qui l'a en sa possession et à quels critères la reconnaître? On ne peut qu'apprendre à philosopher?"

 

Réponse

Si je comprends bien ce que tu as voulu faire, tu essaieras donc de montrer, dans la première partie, que, oui, philosopher est un acte spontané : c'est une manière de réféléchir, une attitude, présente à plusieurs niveaux de notre vie quotidienne (et, dès lors, on peut dire que l'homme est un "animal philosophique" !). Ensuite, tu comptes remettres cette thèse en question, en montrant qu'on ne philosophe pas du jour au lendemain, que philosopher, ça s'apprend... C'est pas mal. Mais j'aurai quelques commentaires tout de même :

- tes titres de parties ne sont pas pertinents : ne reviennent-ils pas au même ? ne sont-ils pas bien abstraits ? Il faudrait que tu poses une question résumant bien ce à quoi tu vas répondre. En l'occurence, en 2), tu vas passer sans doute à un autre aspect de la philo, non étudié en 1) : c'est par là que tu dois commencer. Tu dois dire : "mais philosopher, n'est-ce pas aussi ... ? Dès lors, il convient maintenant de se demander si philosopher ...(= question annonçant la nouvelle idée)". J'ai l'impression que tu as d'ailleurs essayé de le faire, en disant dans ta transition que la philo avait encore un aspect moral : mais le problème, c'est que tu ne fais plus rien de cette idée par la suite, alors, attention !

- je pense que tu as vu que le spontané, c'est l'instinctif, le non appris, etc. : insiste bien là-dessus tout au long de ton devoir, donc, dès le début (je dis ça, parce que tu parles de l'instinctif dans ton dernier § : attention, tu dois tout de suite en parler !)

- je pense que tu vas manquer de "contenu" dans ta dernière partie : penses bien à l'opposition première de la philosophie à l'opinion, aux préjugés, à, donc, ce que nous pensons... spontanément (encore faut-il que, justement, nous pensions...).

- dans ta première partie, tu peux insister, quand tu parles de l'étonnement, sur la métaphysique, qui d'un certain côté peut paraître "naturelle" et "spontanée" : cf. la question du pourquoi, qui arrive très tôt chez l'enfant.

- enfin, dans ta seconde partie, ainsi que dans ta conclusion, n'oublie pas de montrer ce que t'as apporté d'essentiel ta nouvelle analyse, quant au statut du philosopher : peut-être que la définition, ou l'approche, de la première partie, a raté la nature réelle du philosopher ?

Voilà. Je te souhaite bon courage (ton travail me paraît prometteur).

 

 

 


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